Jacques Ayadji, président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), a procédé ce dimanche 10 novembre au lancement des travaux du sixième Conseil national ordinaire et Congrès extraordinaire du parti. Démarré la veille, ce double-événement qui se tient pour la première fois au siège national du parti à Cotonou porte essentiellement sur la participation du parti aux élections générales de 2026. Occasion saisie par la Vague bleue et ses responsables pour réitérer leur soutien au gouvernement du président Patrice Talon.
L’objectif de ce rendez-vous statutaire du parti Moele-Bénin est de peaufiner la stratégie à engager pour un meilleur impact du parti aux élections générales de 2026. Démarrée samedi, cette activité placée sous les signes de la « fierté et de l’espérance » par son initiateur, n’a été officiellement lancée que le dimanche 10 novembre 2024.
Avec comme thème « Moele-Bénin face aux défis électoraux de 2026 », ce double rendez-vous se tient pour la première fois au siège national du Parti. Un choix qui s’explique par la volonté du parti de faire dans la sobriété qu’exige le moment actuel. Les travaux ont toutefois été accessibles en présentiel, comme en visioconférence aux responsables répartis dans les quatre coins du Bénin et dans le monde, appelés pour leur part, à faire le bilan du fonctionnement du parti. Ce bilan débouchera sur les solutions pour pérenniser son existence pour de meilleurs résultats. Plus en détails, il revient pour les parties prenantes, selon le président Ayadji, d’apporter les amendements discutés au préalable lors d’une série de consultations aux textes du parti et d’en soumettre le projet à l’approbation du congrès. « Il vise, entre autres, à préciser les critères liés au genre et à l’équilibre régional dans l’établissement des listes de candidatures aux différentes élections constitutionnelles », énonce Jacques Ayadji.
Dans son mot de bienvenue à l’assistance, Joseph Ahissou, président du Comité d’organisation des assises, fait un aveu aux congressistes. « Moele-Bénin est comparé à ce jeune plant que nous avons mis en terre et arrosons par notre attention chaque jour, espérant nous abriter à son ombrage un de ces jours », déclare-t-il. Il s’agit là d’une interpellation à tous les membres du parti à, sans relâche, conjuguer leurs efforts pour donner vie au parti. C’est d’ailleurs pourquoi l’homme invite les participants à moins prêter attention aux questions de confort qu’aux contenus des délibérations.
Quid des résolutions ?
Au terme de cette session conjointe, le président Jacques Ayadji a présenté les décisions retenues pour une meilleure participation de Moele-Bénin aux joutes électorales à venir. Ainsi pour les élections législatives et communales, les listes de candidature de Moele-Bénin auront, dans la mesure du possible, une parité parfaite homme et femme, avec une parité horizontale et une parité verticale. Le deuxième point est relatif à la parité entre homme et femme. Alors concernant les 24 circonscriptions électorales, il n’y aura pas deux circonscriptions consécutives où la tête de liste sera du même genre. « Si un homme est tête de liste dans une circonscription N, c’est forcément une femme qui sera tête de liste dans la circonscription N+1 (…) », explique le président Ayadji.
L’autre décision prise lors du congrès aborde la question du duo de candidats à l’élection présidentielle. Pour les responsables, bien que le parti n’ambitionne pas de positionner un duo pour la présidentielle de 2026, étant prêt à s’aligner sur la stratégie qui sera définie sous la houlette du président Patrice Talon, leader de la mouvance présidentielle, il prévoit lors des candidatures qui suivront, en 2031 ou 2036, proposer un duo respectueux d’une parité parfaite avec un équilibre régional.
Rappelons pour finir qu’au cours des travaux de cette session conjointe, Jacques Ayadji et les siens ont réaffirmé leur soutien et leur confiance au président de la République, Patrice Talon. Ils entendent demeurer aux côtés du pouvoir en place pour « …, dans la vérité travailler pour la patrie. »
« C’est fort de cela que du haut de cette tribune, je lance un appel solennel à l’ensemble des forces politiques de la mouvance présidentielle à se rassembler et à resserrer les rangs autour du Chef de l’État, le Président Patrice Talon, afin que dans la sérénité, nous poursuivions l’œuvre de redressement et de révélation de notre pays », conclut Jacques Ayadji.
Darie da SILVA