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Loi de finances exercice 2020 : Le Budget de l’Etat s’élève à 2000 milliards de FCFA

Le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a fait part vendredi dernier aux hommes des médias du contenu de loi de finances pour la gestion 2020.  Globalement, le gouvernement entend investir environ 2000 milliards de FCFA avec un programme d’investissement public estimé à 477 milliards FCFA.

« Au titre de l’année 2020, le projet de loi de finances avoisine les 2.000 milliards de francs CFA, précisément 1 986,910 milliards de FCFA. Il est en hausse de 109,367 milliards de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 5,8% », indique le ministre Abdoulaye Bio Tchané. Il affirme que le projet de loi des finances pour la gestion 2020 est orienté vers l’investissement, le social et l’allègement fiscal. En dehors des mesures sociales prévues dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la protection sociale, l’année 2020 sera marquée par « la mise en œuvre du nouveau programme spécial d’insertion dans l’emploi annoncé par le Chef de l’Etat, à la veille du premier août dernier ».Selon Abdoulaye Bio Tchané ledit programme consistera à recruter à la charge de l’Etat, 2000 diplômés qui seront placés dans les entreprises publiques et privéés pour une période de deux ans.

Moins d’impôts à payer pour les Béninois

Le ministre d’Etat chargé du plan annonce que « le projet de budget 2020 prévoit un allègement de la fiscalité pour les ménages et les entreprises ». Toute chose qui entrainera « moins d’impôts à payer pour les Béninois ». Selon lui, « le nombre d’impôts passe de 48 en 2019 à 35 en 2020 ».

Les mesures d’allègement fiscal se traduiront par l’extension du régime d’exonération des droits et taxes de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur l’importation ou l’acquisition en République du Bénin des panneaux solaires photovoltaïques formant un ensemble, à l’exclusion des batteries ; « le réaménagement des modalités de paiement des acomptes de la Taxe Professionnelle Synthétique pour les nouvelles entreprises ; la reconduction de l’exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les récipients de gaz ;  la  reconduction de l’exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les autobus, autocars et minibus destinés au transport en commun, etc.

A tout cela s’ajoute, « la dispense de pénalité de retard accordée aux contribuables qui souscrivent spontanément, pour la première fois, leurs déclarations en régularisation des affaires réalisées au titre des exercices antérieurs ».

Pour l’ancien ministre de l’économie et des finances, « les indicateurs macroéconomiques vont continuer à s’améliorer avec un taux de croissance économique en accélération de 7,6%, un taux d’inflation maîtrisé à 0,6% largement en dessous du seuil communautaire de 3%, un déficit budgétaire de 1,8% du PIB conforme aux critères de l’UEMOA ; et un taux d’endettement contenu et viable à 38,7% du PIB, également en dessous du seuil communautaire de 70% ».

JSK A.

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