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Coup d’État au Niger : Les Etats-Unis soutiennent la CEDEAO

Secretary Blinken Participates in the UN Security Council Open Debate on Multilateralism Secretary of State Antony J. Blinken participates in the UN Security Council Open Debate on Multilateralism, from the U.S. Department of State in Washington, D.C. on May 7, 2021. [State Department Photo by Freddie Everett/ Public Domain] (State Dept./Freddie Everett)

Dans un contexte tendu marqué par la crise politique au Niger, les Etats-Unis ont officiellement exprimé leur soutien envers l’initiative de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) visant à rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a prononcé un discours affirmant le soutien de Washington envers les actions entreprises par la Cedeao pour résoudre la crise au Niger. « La Cedeao, une organisation qui rassemble les pays d’Afrique de l’Ouest, joue un rôle essentiel en démontrant la nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel et nous soutenons le leadership et le travail de la Cedeao dans ce domaine », a déclaré M. Blinken.

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Cependant, le chef de la diplomatie américaine n’a pas entièrement donné son aval à la décision de la Cedeao de mobiliser une force d’intervention pour restaurer la stabilité constitutionnelle au Niger. Bien que la Cedeao continue d’espérer parvenir à une solution pacifique pour résoudre la crise, les détails tels que le calendrier, le nombre et l’origine des militaires composant cette « force en attente » restent à préciser, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Privilégier la diplomatie malgré la situation tendue

Au cours des derniers jours, les États-Unis ont clairement affirmé que le recours à la force militaire ne devrait être envisagé qu’en dernier recours, insistant sur le fait que la voie diplomatique demeure la meilleure option pour résoudre la crise actuelle. Antony Blinken a réitéré ses préoccupations concernant la santé et la sécurité de l’ancien président renversé, Mohamed Bazoum. Il a souligné que des échanges téléphoniques avaient eu lieu à plusieurs reprises entre les deux hommes depuis le coup d’État survenu le 26 juillet. « Nous nous inquiétons pour lui, sa famille, sa sécurité et sa santé, a-t-il dit. Nous avons indiqué aux dirigeants militaires que nous les tiendrons responsables de sa sécurité et de sa santé. », a-t-il exprimé.

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